Guillaume de Nieuwerkerke (1785-1864), count, cavalery officer (uncle of Émilien)
1re image: Soirée; 2e: caricature by Giraud (c. March 1855).

Chasseur ardent, Guillaume de Nieuwerkerke (caricaturé par Giraud tenant un fusil de chasse) était une figure familière de la cour royale et trouva naturellement sa place dans le tableau de Biard—bien qu’en arrière-plan—sous l’identité de « l’oncle de ».
Comme le tableau de Biard était censé servir de témoignage à l’importance du comte Émilien de Nieuwerkerke16, ce dernier veilla à ce que son oncle Guillaume et son père Charles71,
y figurent, partageant ainsi cette marque de prestige.
Sa passion pour la chasse rend vraisemblable sa présence à la vendredi-soirée de 1854, lorsque Gérard32 donna une conférence sur son expérience de la chasse aux lions en Afrique.
Ne étant ni musicien ni artiste, la présence de Guillaume n’a jamais été mentionnée dans les journaux culturels, mais Viel-Castel le cite et dîne avec lui à plusieurs reprises. Si Émilien de Nieuwerkerke tenait à inclure son oncle et son père dans cette œuvre prestigieuse, il ne communiqua pas leur présence à la presse.
Guillaume, également connu sous le nom de William, de Nieuwerkerke, était le fils aîné de Willem Hendrik van Nieuwkerk. Son père, fils illégitime du stathouder Guillaume IV d’Orange, naquit à La Haye en 1750 avant de devenir consul au Maroc. Il épousa Marie Françoise Émilie de Roubaud, originaire de Marseille.
La famille s’installa d’abord à Lyon, où naquirent Guillaume et Charles (père d’Émilien, avant de déménager à Paris, où leur sœur Blanche vit le jour.
Guillaume épousa Dame Didelot de la Torte et devint chef de la Garde Royale. Il acquit une certaine notoriété locale lorsqu’il entra à cheval dans Paris en 1815 aux côtés de son frère Charles, du marquis de Pons et du baron Armand de Maistre, affirmant publiquement ses convictions royalistes après la fin des Cent Jours du règne de Napoléon Ier. En reconnaissance de son engagement, il fut nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en tant que Grenadier au Cheval en 1817.